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Le capital, prédateur des structures culturelles malgré la pandémie

De nombreux festivals sont annulés à cause du contexte sanitaire, et cela est bien normal. Ce qui l’est moins, c’est le comportement de prédateur de sociétés d’assurance, affiliées à la galaxie opaque de grands groupes bancaires, qui profitent de la situation pour faire du profit, et par la même occasion mettent en difficulté des structures culturelles de petites comme de grandes importance, qui peuvent mettre la clef sous la porte.

L’exemple du Festival Hellfest, créé par une association, est un exemple flagrant. En effet celle-ci a signé avec l’ALBINGA Assurance, spécialisé dans l’événementiel, un contrat de 175 000 €, les couvrant en cas d’annulation, et notamment en cas de pandémie. Contrat signé le 17 décembre 2019, soit avant l’apparition officielle du virus en Chine. Mais ALBINGIA a adressé une fin de non-recevoir sous prétexte que ce « type » de pandémie ne rentrait pas dans les termes de leur police d’assurance… ALBINGA c’est 229 millions d’euros de chiffre d’affaires et 57 millions d’euros de résultat net (en 2017).

Le milieu culturel contribue à hauteur de 57,8 milliards d’euros au PIB de la France, c’est 670 000 emplois directs. Une fois encore, ce sont les financiers qui plombent l’économie et qui pourrissent nos vies !